SOUS-COUCHE ARTIFICIELLE

POUR LA CONSTRUCTION DE DIGUES A TALUS

 

INTRODUCTION

L’expérience nous a montré que le problème majeur auquel sont confrontées les entreprises, dans la construction des digues à carapace monocouche, est la construction du talus de pose. Il consiste en une sous-couche constituée de deux couches d’enrochements, qui doivent respecter des tolérances strictes, faute de quoi les technologies de carapace monocouche ne peuvent pas être mises en œuvre normalement. Cela rend la pose des blocs difficile, voire impossible. Le non-respect de ces tolérances remet en cause la stabilité même de ces carapaces.

ACCROPODE™II hors profil et mal imbriqué à cause d’un défaut de sous-couche

En phase de construction il n’est pas rare de voir la houle détruire cette sous-couche. Cela provoque une perte financière importante, retarde le chantier et pénalise de fait lourdement les entreprises.

 

ACCROPODE ™ II recouverts par les matériaux de sous-couche et noyau après une tempête Xbloc recouverts par les matériaux de sous-couche

     

 

 

Cela se produit sur presque tous les chantiers au point que CLI l’illustrait dans son DIT il y a encore peu de temps:

 

 

 

Un autre problème récurrent est l’approvisionnement et le prix d’enrochements conformes aux exigences de la construction de digues maritimes.

Les problèmes que la production de ces enrochements pose pour l’environnement sont de plus en plus souvent pris en considération par les maîtres d’ouvrages, notamment en ce qui concerne le bilan carbone.

Destruction de montagnes

Nuisances provoquées par le transport

 

PRÉSENTATION DE LA SOUS-COUCHE ARTIFICIELLE

Il existe aujourd'hui des techniques de protection des canalisations immergées et des berges de rivières, utilisant des panneaux de plots en béton reliés les uns aux autres, jointifs ou espacés.

 

Ces technologies sont modifiables et applicables à la protection du noyau d'un brise-lames. Les panneaux adaptés à la mise en place de blocs monocouche reproduisent la rugosité requise et restent dans les tolérances, de manière maîtrisée par conception et construction.

 

 

Deux couches de plots en béton sont nécessaires pour favoriser l'écoulement de l'eau. Le premier utilise des blocs de taille uniforme, reliés entre eux par un géotextile à boucle ou par câble si l'âme ne doit pas être isolée par un géotextile (protection fortement recommandée). La seconde met en œuvre des plots de différentes épaisseurs, qui reproduisent la rugosité de la sous-couche naturelle. Dans le cas de la mise en œuvre éventuelle d'une seule couche, cette couche reproduira la rugosité de la sous-couche naturelle.

 

Fabrication de couches de parcelles contiguës sur géoteclie avec des boucles.

C'est cette technologie qui a été utilisée pour construire les tapis anti-affouillement qui protègent les piles du viaduc de la Nouvelle Route du Littoral à La Réunion :

 

La seconde couche reprend les mêmes moules mais leur remplissage n’est pas uniforme et les plots peuvent être reliés par du câble, afin de ne pas limiter l’écoulement de l’eau entre les deux couches de plots béton.

 

LA MISE EN ŒUVRE DE LA SOUS-COUCHE ARTIFICIELLE

La mise en œuvre des panneaux qui constituent la sous-couche, reprend le savoir-faire existant pour poser les protections de pipelines et de berges:

 

   

 

 

La pose et l’ajustement des panneaux entre eux doit être supervisée par des inspecteurs accrédités par CLAS, qui ont la capacité professionnelle pour intervenir en plongée.

 

Outre la protection de l’environnement et dans certains cas le prix, cette technologie présente les avantages suivants:

 

  • Rapidité de protection du noyau,
  • Plus grande stabilité face à la houle qu’une souscouche en enrochements naturels non reliés,
  • Plus de risque d’être hors tolérance.

 

La sous-couche artificielle est conçue pour tous les types de blocs artificirls à une couche: ACCROPODE™, ACCROPODE™II, ECOPODE™, CORELOC™, X-bloc ®, BS1, BS2 et BS3.

La société CLAS calcule pour vous la taille des plots béton à utiliser, établit les meilleures solutions de mise en place et vous accompagne pour la mise en oeuvre et la certification de la qualité des travaux.

 

 

Ce concept novateur a fait l’objet d’un brevet Européen, enregistré sous le numéro:

 

Les droits d’exploitation de ce brevet sont aujourd’hui partagés contractuellement entre la société CLAS SLU et Monsieur Albert KOFFLER co-inventeur reconnu.

 

Depuis la création de la société IDMer, devenue CLAS, nous recherchons les solutions techniques qui permettent de solutionner les problèmes rencontrés par les entreprises, dans la construction des digues maritimes. Nous avons développé un savoir-faire reconnu dans le domaine de la formation des personnels, de la sécurité, de la vitesse de construction. Nous avons créé le concept de sous-couche artificielle, nous développons une technique économique et écologique de butée de pied. Nous expérimentons un système destiné à réduire la turbidité de l’eau provoquée par la construction de l’ouvrage, qui gène ou arrête les opérations d’inspection et de pose de blocs dans certains cas. Nous ne sommes pas passifs devant les problèmes rencontrés par les entreprises, nous mettons en œuvre des solutions.